La villa Oustau d’Aureilhan

La vil­la Ous­tau est un mo­nu­ment his­to­rique ins­crit. C’était la de­meure de Mr OUSTAU, fon­da­teur de la tui­le­rie du même nom. Cet édi­fice fut construit en 1910 avec un style « Art Nouveau ».
La vil­la est com­po­sée d’un sous-sol dé­dié à l’art mu­si­cal et théâ­tral. On y trouve des salles de mu­sique et un auditorium.
Au rez-de-chaus­sée, se trouve une bi­blio­thèque, ain­si qu’au pre­mier étage. Le deuxième étage est dé­dié à la mu­sique. Dans les combles, non ac­ces­sible au pu­blic, se trouve l’ancien ré­ser­voir d’eau en bé­ton de la villa.
L’ancienne de­meure de Mr OUSTAU est ou­verte au pu­blic et lors de la vi­site, on peut dé­cou­vrir les dé­cors en cé­ra­mique de Lu­cien Gros (1866–1942). Ce peintre, na­tif de Les­telle en Béarn, ha­bi­ta long­temps à Tarbes, où il pos­sé­dait un ma­ga­sin d’encadrement.
Les dé­cors de brique ou de cé­ra­mique donnent un ca­chet par­ti­cu­lier à cet en­semble ar­chi­tec­tu­ral. L’usine ou même la vil­la étaient l’occasion de mon­trer tout le sa­voir-faire de la tui­le­rie Ous­tau, connue à l’international.
Les tra­vaux de ré­no­va­tion de l’ECLA visent prin­ci­pa­le­ment à l’amélioration de la per­for­mance ther­mique de l’édifice mais aus­si à sa mise aux normes. L’opération opère plu­sieurs in­ter­ven­tions : rem­pla­ce­ment des me­nui­se­ries aciers de l’escalier mo­nu­men­tal ain­si que la mise aux normes ac­ces­si­bi­li­té de l’escalier, ré­no­va­tion com­plète des deux étages (re­prise des plâtres an­ciens), mise aux normes de l’escalier me­nant aux combles, rem­pla­ce­ment de la CTA dans l’auditorium, rem­pla­ce­ment des VMC des salles de mu­siques, rem­pla­ce­ment de l’étanchéité de la ter­rasse avec des dalles sur plots en tra­ver­tin ain­si que des châs­sis de désen­fu­mage avec pose de grilles de pro­tec­tions dé­co­ra­tives en aciers,…
Ce pro­jet té­moigne d’un cer­tain sa­voir-faire d’entreprises lo­cales dé­diées à la res­tau­ra­tion de ce mo­nu­ment historique.
L’opération s’est dé­rou­lée en site oc­cu­pé sans in­ter­rup­tion d’activité.